Le patrimoine rural

Une richesse et un atout...
Le patrimoine de Plonéis est riche. A chacun de le découvrir et de reconnaître la beauté des sites : les châteaux et manoirs mais aussi les maisons anciennes, les fermes avec dépendances et toute la campagne environnante.


Le Manoir de Kerven

La partie la plus ancienne du manoir est datée du XIIIe siècle. Il fut profondément remanié lors de la première moitié du XVIIe pour devenir cet ensemble architectural très homogène que nous connaissons aujourd’hui. Il est composé d’une maison noble avec un corps de logis, les communs et une cour d’honneur de vaste proportion, l’ensemble clos d’un mur d’enceinte. Le plus bel élément de cet édifice est une porte gothique du milieu du XVIe siècle.

En 1651, conséquence du prestige et de la grandeur reconnus aux terres de Kerven, une décision royale érige le manoir au rang de châtellenie avec le droit de rendre justice sur son territoire. A cette époque, Claude du Disquay était le seigneur de Plonéis et occupait la charge de Président du Présidial (tribunal) de Quimper. L’un de ses prédécesseurs fut procureur général et maître de requête du duc de Bretagne et son ambassadeur à Rome.

La Révolution de 1789 sonna le déclin du manoir. Le seigneur de Kerven, le comte Louis-René du Brieux, officier de vaisseau du Roy, dût émigrer en Grande-Bretagne où il aurait laissé une descendance.  Vendue au titre des Biens Nationaux, la terre de Kerven fut progressivement abandonnée et n’était plus qu’une ruine au début des années 60. Depuis, les propriétaires successifs ont redonné une seconde vie au manoir qui a retrouvé toute son authenticité.

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Le Château du Marc'hallac'h

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A un kilomètre au sud du bourg, après avoir franchi le Goyen, on découvre à travers le bois le château du Marc’hallac’h, propriété de la famille de Carné-Marcein.

A l’origine, le vieux manoir, actuellement logement du gardien, fut le bien de la famille du Marc’hallac’h jusqu’en 1670. Alain du Marc’hallac’h, chef royaliste pendant la  Ligue, prit part à la défense du château de Pont-l’Abbé assiégé par les ligueurs. "Il fut cause, note le chanoine Moreau, de la reddition dudit château, de quoi il fut blâmé  par les autres du dedans, l’accusant d’intelligence secrète et de trahison".Il fut tué en 1590, au siège du château de Guengat.

En 1782 le manoir devient la propriété de la famille de Carné et, en 1888 est bâtie la vaste demeure actuelle. Le comte  général de Carné-Marcein fut maire de la commune de 1971 à 1977.

Le Manoir de Kergaben

Sur la route de Quimper-Douarnenez, moins d’un kilomètre avant le bourg, se situe le manoir de Kergaben au centre d’un magnifique domaine où le Goyen prend sa source.Le manoir construit en 1765 servit de presbytère jusqu’à la Révolution "Ar presbytal Coz" disaient les anciens. Le linteau sculpté au-dessus de la porte d’entrée en témoigne.

Agrandi il y a un peu plus d’une centaine d’années, il a troqué son côté austère contre une superbe restauration en 1986.

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Le Manoir de Lanhoulou

Situé à deux kilomètres au nord du bourg, ce vieux manoir fut quasiment démantelé en 1929 pour servir à la construction d’une villa à Douarnenez, près du Ris, où on y retrouve notamment la porte à arcade armoriée de la cour.

Au XVIIe siècle, le manoir appartenait à la famille de Moellien. A la Révolution, le propriétaire des lieux émigra.