Armoiries

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Plonéis possède des armoiries modernes adoptées par le conseil municipal le 6 mars 1990.

La commission départementale d’héraldique, créée par le préfet, en 1974, s'est efforcée de faire figurer sur les armoiries des symboles et des objets de notre temps, sans cependant rompre avec le passé.

L’héraldique est une science complexe, hermétique pour le profane, qui obéit à des règles très strictes auxquelles il ne saurait être question de déroger.

Les armoiries de la commune tiennent compte de son histoire, sa géographie.

 Jugez-en plutôt à la lecture de leur description :
"d'azur à la tierce engrêlée d'argent, posée en pointe, sur le tout une biche d'or, passant. En chef un besant d'argent chargé d'une moucheture, d'hermine de sable accompagné de trois annelets concentriques d'or".

Le fond des armoiries est bleu : cette couleur affirme l’appartenance de la commune au pays glazik. Les habitants de la région de Quimper sont appelés glazik pour une raison économique et militaire. Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, une quantité massive de drap de couleur bleue, avec lesquels on confectionnait les tenues des soldats, fut vendue sur les marchés de Quimper. Ainsi la majorité des gens se retrouvait avec un vêtement de même couleur et comme il était bleu c’est tout naturellement qu’on les a appelés glazik.

En breton, bleu se dit "glaz" et petit bleu "glazik".

La partie inférieure comprend des lignes brisées blanches sur lesquelles une biche de couleur jaune avance : elle rappelle Saint-Gilles le patron de la paroisse. Les lignes ondulées, semblables à des vaguelettes, évoquent le Goyen qui prend sa source au manoir de Kergaben avant de se jeter dans la mer à Audierne.

La partie supérieure représente une figure circulaire blanche avec une hermine noire.
Les cercles concentriques symbolisent les ondes émises jusqu’en 1986 par le radiophare à l’usage de la navigation maritime et aérienne. A la même époque, les trois antennes hautes de 110 mètres ont été déposées.

Quant à l’hermine, d’origine normande, elle a été introduite en Bretagne par Pierre de Dreux dit Mauclerc, descendant d’Hugues Capet, à la suite de son mariage avec Alix de Bretagne en 1231.